Article paru dans l'Est Républicain Le hardbat séduit
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Article paru dans l'Est Républicain Le hardbat séduit
Le hardbat séduit les foules
Le tournoi de la MJC Nomade de hardbat, l'ancêtre du tennis de table a attiré vingt-six passionnés de ce ping-pong à papa.
La section tennis de table de la MJC Nomade a remis au goût du jour le hardbat, le ''jeu à l'ancienne''. Cette discipline consiste à utiliser des raquettes à picots courts et sans mousse. Ces raquettes de ''monsieur tout le monde'' sont vendues dans n'importe quelle grande surface. Il suffisait d'y penser!
Le Maxois Francis Leibengut, complètement conquis par le hardbat, en est un des plus fervents défenseurs. C'est donc tout naturellement qu'il est venu prêter mains fortes à l'équipe du président Jean-Marie Depardieu pour l'organisation de la deuxième édition du tournoi hivernal de hardbat de la MJC Nomade. «Cette année, on bat tous les records avec vingt-six participants», se félicite Francis Leibenguth. «Et encore quelques-uns ont dû déclarer forfait».
Des échanges plus longs
Dans son fief du gymnase Brossolette, le club vandopérien a fait bon accueil aux représentants de Saint-Max, de Villers, de Champigneulles et de la MJC Saint-Epvre. L'Allemand Hans Peter Rottger avait aussi fait le déplacement depuis Falkenstein, près de Dresde, pour prendre part à cette compétition. Un tournoi que n'aurait pas manqué non plus le Champenois de Taissy Jean-Michel Carquin, qui est actuellement le meilleur spécialiste de hardbat. A 44 ans, Jean-Michel Carquin, qui pointe encore à la 240e place du classement de la fédération française de tennis de table, a débuté le hardbat il y a seulement deux ans. «C'est en surfant sur internet que j'ai découvert ce sport», raconte l'ancien n°136 français qui a notamment évolué en Nationale 1 à Sedan et Châlons-en-Champagne. «Cette discipline m'a attiré et j'ai pris contact avec Francis Leibenguth.» Depuis, Jean-Michel Carquin a raflé les quatre tournois auxquels il a participé. «Je me suis déjà imposé à trois reprises à Vandœuvre», poursuit-il. «Le hardbat permet de niveler les valeurs. Avec ces raquettes, on ne peut pas donner d'effet à la balle. Les échanges sont alors plus longs et plus spectaculaires. Cette discipline permet beaucoup plus de possibilités. Ainsi, on peut attaquer et défendre alors qu'au tennis de table je suis avant tout un défenseur.»
Si pour l'instant les tournois de hardbat n'ont aucun caractère officiel, Jean-Michel Carquin comme ses adversaires du jour verraient d'un bon œil la création d'une compétition officielle de hardbat. En attendant, le Champenois a raflé une nouvelle fois le titre à Vandœuvre devant Francis Leibenguth. Le Vandopérien Florian Muller s'est, quant à lui, adjugé la consolante.
Contact: MJC Nomade section tennis de table.
Téléphone: 03.83.53.18.27.
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