C'est vrai, c'est faux...

par **David** Jeu 10 Avr - 1:32

Marquant un retour aux origines du tennis de table, le hardbat nécessite un équipement onéreux.
FAUX. – Au contraire, la mise de départ est minime puisqu'une raquette de supermarché fait l'affaire. C'est la raquette que tout le monde a eue en mains au foyer du lycée, dans la maison de son quartier, au camping ou en colo… Y ajouter quand même une boîte de balles !
Le hardbat à la française est une discipline « sauvage ».
VRAI. – Pour l'instant, la communauté des « hardbatteurs » organise en effet des tounois non homologués. Comme aux Etats-Unis ou en Allemagne, l'objectif est de faire reconnaître la pratique qui n'est quand même pas prête de détrôner le « ping pong » moderne. « L'idéal serait de créer une
commission au sein de la FFTT, précise Jean-Michel Carquin. Si ce n'est pas possible, on pourrait créer une ligue affiliée à la fédération. »
Le hardbat peut être enseigné chez les débutants.
VRAI. – Même chez les touts petits, il n'est pas interdit de passer par-là mais, prévient Jean-Michel Carquin, « ce serait un enseignement de complément pour maîtriser le toucher de balle. Dans notre discipline, s'il y a de l'effet, c'est que tu en as mis. Ce n'est pas le fruit du matériel utilisé. Aujourd'hui, les jeunes passent vite aux revêtements rapides ».
Tennis de table d'un autre temps, le hardbat est peu spectaculaire.
FAUX. – Il se caractérise au contraire par plus d'échanges et donc plus de renversements de situation. Le phénomène est accentué par des sets qui se disputent

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toujours au meilleur des 21 points avec changement de serveur toutes les cinq unités. L'espoir de se refaire après la perte de cinq points d'entrée est donc réel. Enfin, pour ajouter au folklore, les pantalons, chemises, chapeaux et casquettes sont autorisés en compétition…
Ph.L.